
Amis, famille, collègues, rencontres fugaces, on ne demande plus le numéro de téléphone, mais bien une « demande d’ami ». Au-delà de ces considérations sociologiques, Facebook est surtout un immense annuaire où, chaque minute, des millions de personnes déposent des données personnelles. Celles-ci sont une véritable caverne d’Ali Baba pour les marques et les experts du marketing 2.0.
Quelques chiffres-clés en guise de rappel
• 1,93 milliard d’utilisateurs actifs mensuels (dont 1,74 milliard sur mobile)
• 716 millions sont en Asie
• 354 millions sont en Europe
33 millions sont en France (dont 22 millions sur mobile)
• 10 milliards de dollars de bénéfices en 2016
• 240 milliards de photos (350 millions sont ajoutées chaque jour)
• 46% des membres actifs utilisent Facebook pendant leur séance de shopping
Modèle économique phare : la publicité
En espérant que vous n’ayez pas tressauté au moment de découvrir le bénéfice annuel de Facebook (versus IKEA et ses 4,2 milliards de dollars, Google et ses 19 milliards de dollars, Michelin – fleuron hexagonal – et ses 1,66 milliards d’euros,…), sachez que les revenus publicitaires représentent 90% du chiffre d’affaires. Rien d’étonnant, mais vous attendiez-vous à une telle proportion ?
Alors que certains protagonistes pouvaient douter du modèle économique de « FB »… sans doute ceux-ci n’auraient-ils également pas cru en Google, Airbnb, Apple ou encore le BitCoin ? Dans tous les cas, l’idée de base est simpliste : les membres divulguent leurs données qui sont utilisées pour leur proposer des publicités ultra-ciblées.
Pour lire l’article complet de Romain Chiaramonte.