Née dans la Ville Rose, Neofleurs est un site internet de vente et de livraison de fleurs. Des fleuristes indépendants et locaux y proposent leurs bouquets. Pour la Saint Valentin, Neofleurs multiplie les opérations marketing.

En cette journée dédiée aux amoureux, la home page du site internet Neofleurs délaisse sa couleur verte pour s'habiller de nuances roses et de photos de couples... La start-up toulousaine, lancée en mai 2016, compte bien profiter de cette Saint Valentin, la première de son histoire, pour développer son business. Neofleurs permet en effet aux artisans fleuristes de vendre et de livrer leurs bouquets.
Pour cette Saint Valentin, les fleuristes partenaires ont confectionné 4 ou 5 bouquets spéciaux à base de roses et à dominante de rouge. Le site fait aussi une fleur à ses clients toulousains, en leur offrant la livraison. Neofleurs livre actuellement dans dix agglomérations en France et démarche régulièrement de nouveaux fleuristes pour étendre sa couverture rapidement partout en France.
Photos de couples et séances ciné avec « Cinquante nuances plus sombres »
Pour cette Saint Valentin, les deux fondateurs, Simon Sentenac et Alexis Nogues, ont multiplié les opérations de communication. Le week-end des 11 et 12 février, ils ont arpenté les rue de Toulouse et pris en photo une cinquantaine de couples avec des fleurs dans les bras. Les rues et les murs de brique rouge de la Ville Rose, et surtout sa lumière, ont été préférés à un photocall habituel. Ensuite, les amoureux dont la photo recueillera le plus de « Like » sur Facebook recevront un immense bouquet.
La start-up a aussi noué un partenariat avec les deux cinémas Gaumont de Toulouse à l’occasion de la sortie, le 8 février dernier, sur grand écran du deuxième opus de la saga littéraire à succès « Cinquante nuances plus sombres ». Une cinquantaine de spectateurs ont gagné des fleurs lors d’une soirée spéciale. Une opération renouvelée le jour de la Saint-Valentin. Juste avant le film, les cinémas partenaires affichent un carton fixe expliquant l’activité de Neofleurs.
Enfin, pendant tout le mois de février, Neofleurs soutient l’association étudiante Cheer Up dont les membres visitent, dans les hôpitaux, des jeunes atteints de cancer et les aident à réaliser leurs projets.
Néofleurs envisage une levée de fonds fin 2017
Après cette Saint Valentin 2017, la start-up espère recruter une petite dizaine de nouveaux fleuristes. Et de sauver ainsi l’artisanat local car « bon nombre d’entre eux mettent la clé sous la porte », affirme Simon Sentenac. Et contrairement à de plus grands réseaux, Neofleurs respecte l'indépendance de ces artisans.
Le modèle économique de Neofleurs repose sur une commission fixe de 10 % sur le prix de vente, soit entre deux et trois euros en moyenne sur chaque commande passée. Un service qui fait la différence par rapport à la concurrence.
Et alors que la plupart des grandes marques misent sur l'achat de mots clés dans les moteurs de recherche sur internet, Neofleurs a choisi d'investir les réseaux sociaux. Facebook notamment où la start-up publie en moyenne trois posts par semaine, et compte déjà 1.700 fans. Au lendemain de la Saint-Valentin, les cofondateurs espèrent grimper au-dessus de 2.000 fans sur FB.
Neofleurs est aussi présente sur Instagram où plusieurs photos sont publiées chaque jour. Pour financer ses actions de communication, recruter et se développer, Simon Sentenac ambitionne une levée de fonds dans l'année.
POUR LIRE L’ARTICLE COMPLET DE CHARLOTTE DE SAINTIGNON.