Girls in Paris fait partie de ces marques de mode nées sur les réseaux sociaux. Depuis la création de la marque de lingerie décalée, fin 2014, Instagram est devenu le canal de communication privilégié avec les clientes. Vendue quasi exclusivement en ligne, Girls in Paris cherchait un moyen peu onéreux de développer sa visibilité et de faire décoller les ventes. Plutôt que d’investir dans des campagnes marketing, sa fondatrice Raphaële Four a préféré se payer un bon photographe et des mannequins en espérant que les photos obtiennent un maximum d’impact sur le réseau. Cela a été effectivement le cas. Deux ans après son lancement, Girls in Paris compte 49.000 abonnés sur Instagram. Même s’il est impossible de suivre à la trace les abonnés vers le site marchand, la marque estime à 80% la proportion de consommatrices qui passent par Instagram avant d’acheter en ligne.

Le buzz sur un modèle génère tout de suite des ventes
A base d’images, le réseau social Instagram se prête en effet bien à l’univers de la mode. « C’est un outil puissant mais pas magique pour autant. Il ne suffit pas de poster de belles photos pour que ça marche », prévient Raphaële Four. Laquelle avoue passer 50 % de son temps à travailler sur la production des images et élaborer les bons messages. « Notre métier c’est faire de bons produits mais aussi de bonnes photos et de bonnes punchlines ! », insiste-t-elle.
Quasiment tous les jours, une photo est postée sur le compte de la marque pour présenter une produit inédit ou une actualité. Une nécessité pour rester visible et tenir en haleine les abonnés. La jeune marque qui sort des nouveautés presque chaque mois vit au rythme d’Instagram. Les filles qui achètent sur ce réseau s’enflamment vite mais zappent aussi rapidement. « Quand un produit cartonne sur le réseau, il ne cartonne pas trois ans comme dans la vraie vie mais plutôt trois mois ! », souligne Raphaële Four.
POUR LIRE L’ARTICLE COMPLET DE BRUNO ASKENAZI.