Avec la poursuite et l'accélération de la transformation numérique, l'entreprise et ses salariés sont confrontés à un nouvel environnement aux enjeux multiples.
Pourtant, la transformation numérique n'est pas uniquement synonyme de dangers : elle incite à l'acquisition de compétences plus pointues. Focus sur
une nouvelle étude du BCG qui fait écho au thème « future of work » qui figure, cette semaine, à l'agenda de Davos.

Afin de mesurer la réalité de cette accélération des compétences digitales nécessaires en entreprise, le BCG (Boston Consulting Group) a réalisé, l'été
dernier - en partenariat avec Adecco - une étude intitulée « Future-proofing the workforce ». Elle fait écho au thème « future of work » qui figure,
cette semaine, à l'agenda de Davos.
Au total, 4.700 cadres issus de 9 pays, dont la France, ont livré leur perception de l'évolution de leurs compétences en contexte de transformation digitale.
lssus des secteurs finance-assurance et grande distribution, ces managers ont aussi expliqué leurs attentes en matière de formation. Résultat, tous
partagent les mêmes interrogations : à quoi va ressembler leur travail demain et quelles compétences nouvelles doivent-ils acquérir ?
Prise de conscience générale et modalités incertaines
L'impact de la transformation numérique sur les métiers d'aujourd'hui est pressenti par tous. Si deux tiers des personnes savent que leur travail va changer
profondément d'ici 5 ans, un tiers des actifs pense que leur métier risque de disparaître en raison de l'utilisation des nouvelles technologies, nous
apprend cette étude. Quels que soient le pays et la profession, l'enjeu crucial consiste à adapter ses compétences afin de se familiariser avec ce
nouvel environnement numérique.
Des experts digitaux maison
La nécessité de créer leurs propres experts digitaux s'impose aux entreprises, ce qui nécessite qu'elles s'appuient sur de la formation en interne. Une
troisième option choisie par le groupe Renault. Le BCG l'a accompagné dans l'élaboration de sa stratégie digitale. L'expertise Renault s'appuie désormais
sur sa structure Renault Digital, qui souhaite générer un milliard de valeur d'ici à 2020. Avec plus de 300 personnes en 2018, Renault Digital a recruté
110 experts du numérique en deux ans et accélère la collaboration de Renault avec des start-up.
Le futur des entreprises compte avec cette alternative : former ses propres champions en interne ou bien devoir chasser des talents digitaux de plus en
plus convoités.